Nul ne peut commencer un séjour sans avoir quelques connaissances sur la Pays Basque parmi sa culture, les jours de marchés, etc...

Le drapeau Basque ( Ikurrina)

Le  drapeau basque a été conçu à la fin du XIX ième siècle par le Biscaien Sabino Arana Goiri, sur un fond rouge qui représente le peuple et deux croix qui se superposent :

 

 

 

La croix verte de Saint-André (de la même couleur que le chêne de Biscaye), symbole de la loi.

 

La croix blanche, symbole de la foi chrétienne.

 

 

 

 

 

Le drapeau basque (ikurrina) est l’illustration de la devise « jaungoikoa eta lege zaharra (Dieu et la loi ancienne). Il est devenu aujourd’hui l’emblème dans lequel tous les Basques se reconnaissent.

 

 


La croix Basque (lauburu)

C’est un célèbre motif très présent dans l’art populaire du Pays Basque (pierres tombales discoïdales, linteaux et mobilier de maisons). Néanmoins, il n’est pas spécifique au Pays Basque puisqu’on le retrouve dans d’autres civilisations d’Amérique, d’Europe ou d’Asie.

 

 

 

Sa signification engendre quant à elle des interprétations liées au feu, au soleil, aux saisons, au monde animal et végétal…

 

 

 

Le Lauburu est aujourd’hui un signe distinctif d’appartenance culturelle basque.

 


La langue Basque

La langue basque ou euskara est la plus ancienne des langues vivantes en Europe de l’Ouest. Elle est une survivante d’un vieux fonds linguistique antérieur à l’invasion de l’Europe par les populations indo-européennes au II ième millénaire avant notre ére.

 

 

 

Le basque est actuellement parlé par 600 000 personnes dont 10 % en France à ‘Ouest des Pyrénées Atlantiques. Les Basques se désignent eux-mêmes par le mot Euskaldun qui signifie approximativement « qui a le basque ». C’est un signe de l’importance qu’ils apportent à leur langue.

 

 

 

Le premier livre en basque date de 1545. Au cours des siècles, la langue basque a subi l’influence des langues romanes qui l’entourent. On compte ainsi de nombreux mots empruntés. En revanche, la structure grammaticale a été beaucoup moins influencée. Les premières langues qui lui sont proches au niveau grammatical se trouvent dans le Caucase.

 


Parlons un peu

Prononcer et lire

L’orthographe basque est plus simple, plus phonétique que celle du français. Toutes les lettres se prononcent, toujours de la même manière et sans qu’il y ait fusion de plusieurs lettres en un seul son.

 

 

 

L’alphabet basque est quand même un peu différent de l’alphabet français :

 

E se prononce é

 

U se prononce ou

 

J se prononce i

 

G se prononce gu

 

N se prononce nn

 

Z se prononce s

 

S se prononce sh

 

X se prononce ch

 

Quelques mots

oui bai qui ? nor ?

 

non es quoi ? zer ?

 

bonjour egun on comment ? nola ?

 

salut ! kaixo ! quand ? noiz ?

 

a bientôt ! sarri arte ! hier atzo

 

plage hondartza demain bihar

 

mer itsaoa hier atzo

 

montagne mendi toujours beti

 

cinéma zinema jamais behin ere

 

danse dantza où ? nun ?

 

pelote basque euskal pilota ici hemen

 

fête jai là-bas han

 

soleil eguzki et eta

 

pluie euri ou bien edo

 

merci milesker c’est délicieux ona da

 

Le col d'ibardin se prononce col d'ibardine

 

Anglet se dit Anglette

 

Ainhoa se dit Aille Nhoa

 

Quelques chiffres

Un Bat

 

Deux Bi

 

Trois Hiru

 

Quatre Lau

 

Cinq Bost

 

Six Sei

 


La pelote Basque

La pelote basque est un sport issu du jeu de paume dans le sud-ouest de la France, en particulier au Pays Basque et dans le sud de la Gascogne.

 

C’est un jeu de balle alliant force et habileté, elles se pratiquent sur les aires de jeu appelées cancha, surface jouable au sol pouvant aller jusqu’à 64 mètres de long et d’un mur appelé fronton d’environ 9.50 mètres.

 

 

 

Les pelotaris jouent sur plusieurs faces :

 

 

 

La place libre : composé d’une cancha et d’un fronton, c’est celle que l’on retrouve dans presque tous les villages du Pays Basque et les plus authentiques auront la mairie à moins de 30 mètres de l’église et seront tous deux à l’opposé du fronton.

 

 

 

Le fronton mur à gauche : c’est un fronton couvert avec une cancha de 36 mètres de long ou sont utilisés trois murs pour y pratiquer la pala et la main nue.

 

 

 

Le jai-alai : c’est un mur à gauche plus profond ou se pratique toutes les disciplines avec 56  mètres de longueurs.

 

 

 

Le trinquet : surface de jeu possédant un mur à droite et un mur à gauche ou se trouve « un tambour » (sorte de plan incliné) et un mur à l’avant et à l’arrière.

 

 

 

Il existe plusieurs disciplines :

 

 

 

La main nue : c’est le jeu le plus dur et le plus traditionnel car il demande un entrainement intensif et blesse profondément les paumes de la main, d’où la nécessité de protections sous formes de pansements.

 

 

 

La chistera : qui se décline en diverses formes : le joko garbi : petite chistera au panier peu profond et qui se joue en fronton mur à gauche ou en place libre, le grand chistera : chistera à grand panier qui se joue en place libre ou en jai-alai et enfin la remonte : chistera typique espagnole à panier peu profond mais plus longue.

 

 

 

Les palas : la paleta est une raquette en bois peu épaisse, puis la peleta corta qui est une raquette plus épaisse et moins large et enfin la corta qui est la plus épaisse des raquettes mais aussi la plus lourde.

 

 

 

Il existe d’autres spécialités :

 

 

 

Le xare : arceau de bois courbé à son bout avec du fil tressé en forme de toile d’araignée en son centre et qui se joue dans un trinquet argentin, c’est-à-dire sans galerie au fond.

 

 

 

Le frontenis : discipline récente se jouant en mur à gauche dans lequel ce dernier est raccourci d’une dizaine de mètres. Cette pratique a pris naissance au Mexique grâce à la fusion du tennis et de la pelote.

 

 

 

Le rebot : se joue avec une chistera en place libre avec des règles relativement complexes.

 

 


La danse Basque

Les danses basques constituent une partie très importante de la culture basque et la base de son folklore.

 

Chaque territoire historique, ou province, a ses particularités. Chaque village possède sa danse qu’il a coutume d’interpréter au cours de ses fêtes principales. Il existe à ce jour, plus de 700 danses répertoriées officiellement qui peuvent être regroupées dans différentes catégories telles que :

 

 

 

·         Les danses de procession ou de place :  basées sur les fêtes qui se célébraient dans les processions et auxquelles la participation était populaire et spontanée.

 

·         Les danses à caractère guerrier : leur interprétation, toujours liée à la commémoration ou à la mise à l’honneur, rappelle la danse rituelle durant laquelle le peuple soutient avec respect chaque groupe de danseurs.

 

·         Les danses liées au cycle des saisons : ce type de danse est effectué pour marquer un évènement particulier ou lors de périodes festives récurrentes (carnaval)

 

Quelques autres danses

 

 

 

En Biscaye

 

 

 

·         Dantzari dantza est l’une des danses les plus représentatives du Pays Basque, par son rythme, la force et la beauté de ses figures. L’instrument au son duquel elle est toujours accompagné est le tixstu et d’une percussion. Cette danse est en réalité un ensemble de neuf danses dont quatre d’entres elles sont des danses de rythme et de chorégraphie individuelles similaires telles que Zortzinango, Banango, Binango et Launango. Trois autres de ses danses s’interpétent avec des jeux de bâtons ou d’épées comme Ezpata joko txikia (bals de petites épées), Ezpata joko nagusia (jeu de grandes épées) et Makil jokoa (jeu de bâtons). Ikurrin (danse du drapeau) et Txontxingilo (marionnettes) ferment le cycle. Sa figure principale consiste en l’élévation du chef de groupe au-dessus des autres danseurs.

 

 

 

·         Kaxarranka est une danse interprétée dans la localité de Lekeitio, le jour de la Saint Pierre, patron des pêcheurs. Elle est réalisée sur un coffre (kutxa). Le danseur  se juche sur celui-ci qui est soulevé par huit arrantzales (pêcheurs). La révérence ou salut au public, le fandango, l’arin-arin et une nouvelle révérence identique à celle du début.

 

 

 

·         Xemeingo dantza est interprétée le 29 septembre, jour de la Saint Michel. L’attention est dirigée sur la lutte entre deux membres du groupe qui figure la lutte contre le mal ou la lutte qui opposa Michel à Lucifer, l’ange rebelle, jetté en enfer.

 

 

 

En Labourd

 

 

 

·         Kaskarotak, fait référence à une danse féminine où le groupe de danseuses porte un panier plat (otara) servant à porter le poisson frais déchargé à l’arrivée des pécheurs au port ; Elles dansaient avec des pas d’uen grande vivacité ponctués d’un claquement typique des pieds sur le sol.

 

·         Lapurdiko ihauteria (carnval du Labourd) s’illustre ici de deux façons différentes. Dans la première, qui correspond généralement à des représentations annuelles, restreintes au cadre local et pour laquelle les participants recueillent des produits et de l’argent pour la réalisation d’un repas, les convives sont masqué et sont connus sous le nom de piltzar ou zirtzilak. La seconde forme est obtenue lorsqu’il y a suffisamment de monde intéressé, ce qui occulte le caractère périodique. Il s’agit alors d’une compagnie composée de personnages variés et colorés.

 

 

 

En Soule

 

 

 

·         Zuberoako maskarada (mascarade de la Soule) est une fête de carnaval qui associe spectacle de danse et prêches et dans lesquelles les personnages témoignent d’un conflit entre les rouges et les noirs. Les rouges qui représentent la noblesse et les noirs qui représentent les étrangers et les pauvres de la Soule.

 


La force Basque

Depuis des siècles, les jeunes basques se lançaient des défis d’une ferme à l’autre, d’un village à un autre.

 

Cette tradition s’est transformée en compétition au pont de faire des jeux de la force basque, l’un des rendez-vous les plus prisés de la saison estivale.

 

 

 

Tir à la corde (soka tira)

 

 

 

Défi par équipes de dix choisis par mis les hommes plus costaud et les plus lourds du village. L’équipe qui tire l’adversaire sur plus de 4 mètres a gagné. C’est souvent un défi entre villages.

 

 

 

Bidons de lait (esneketairak)

 

 

 

Le vainqueur est celui qui parcourt la plus grande distance avec un bidon de lait de 40 Kg à chaque main. Le jeu s’arrête lorsque l’un des bidons touche le sol.

 

 

 

Bucherons (aizkolariak)

 

 

 

L’aizkolariak, le bûcheron donne avec force et précision plus de 2 000 coups de hache dans ce petit espace. Lorsque le tronc est à moitié coup, l’aizkolariak effectue une demi-tour et attaque la seconde face du tronc. L’épreuve dure de 30 minutes à 1 heure.

 

 

 

Scieurs (zalulariak)

 

 

 

Par équipe de deux, les concurrents doivent scier le plus vite possible dix tronc de 60 à 75 centimètres de diamètre.

 

 

 

Charrette (orga joko)

 

 

 

Auparavant, quand une charrette s’enlisait, c’était l’homme qui devait désembourber la charrette avec un levier et en la soulevant pour la faire pivoter. Basé sur ce principe, le jeu consiste à faire tourner à bout de bras une charrette de 350 Kg posée sur son timon et de lui faire parcourir la plus longue distance possible. Sueurs garanties…

 

 

 

Lever de ballots de paille (lasto altxari)

 

 

 

Ce jeu symbolise le travail effectué par les fermiers basques pour entreposer la paille. En effet, dans la ferme traditionnelle basque, le second étage ou grenier servait à stocker les récoltes et la paille. En tirant sur une corde, il faut hisser une botte de paille de 45 Kg le plus de fois possible et cela en deux minutes.

 

 

 

Leveur de pierres (harri altxatzea)

 

 

 

Le vainqueur soulève le plus de pierres de 250 à 300 Kg, pendant quatre longues minutes. Il existe quatre types de pierres dont la sphérique, la cubique, la cylindrique et enfin la rectangulaire.

 

 

 

Porteur de sac (zalulariak)

 

 

 

Ce jeu tire son origine d’un travail communautaire entre jeunes. Il fallait décharger la charrette  et ensuite monter les sacs jusqu’au grenier où un homme les stockaient pour la meilleur conservation possible. Le zakulari porte un sac de mais de 80 Kg sur les épaules et court une distance de 120 mètres en un temps record.

 

 

 

Le lancer de botte de paille (lastoabotatze)

 

 

 

Ce jeu consiste à faire passer une botte de foin de 12 à 13 Kg  par-dessus une barre horizontale et à l’aide d’une fourche. Pour chaque hauteur, les concurrents bénéficient de trois tentatives maximum. Le vainqueur est celui qui atteint la hauteur la plus élevée sans faire chuter la barre horizontale.

 

Les jours de marchés traditionnels

Tous les jours :

 

Bayonne

 

Biarritz

 

 

Lundi :

 

Saint Jean Pied de Port

 

Tardets

 

Urcuit

 

 

Mardi :

 

Hendaye

 

Mauléon

 

Saint Jean de Luz (recommandé par David et Coralie)

 

 

Mercredi :

 

Cambo les Bains

 

Hendaye

 

Urt

 

 

Jeudi :

 

Anglet

 

Sare

 

Urrugne

 

 

Vendredi :

 

Bastide de Clarence

 

Saint Jean de Luz (recommandé par David et Coralie)

 

Saint Palais

 

 

Samedi :

 

Ascain

 

Bidart (recommandé par David et Coralie)

 

Guéthary

 

Espelette (recommandé par David et Coralie)

 

Hasparren

 

Mauléon

 

Saint Etienne de Baigorry

 

Saint Pée sur Nivelle

 

Ustaritz

 


A savoir sur les Basques (un peu long)

Le Basque authentique sait qu'il vient du Pays Basque si ... :

 

 

- au-dessus de Bayonne, c'est le Nord
- il dit 'chocolatine' et 'aiguise crayon' (prononcé gu-ï)
- au moins un de ses amis ou membres de sa famille a dans son nom 'etxe', 'garay' ou les deux!
- un vélo peut suffire
pour aller à la plage,

- il ne sait pas ce que c'est de prendre le métro
- il ne sait pas non plus ce que c'est un périph
- ni d'ailleurs ce que c'est de faire 2h de bouchon pour rentrer chez toi le soir (peut-être 45 mn l'été)
- toutes (ou presque) ses phrases contienent 'adio', 'milesker' ou 'lasai'
- il n'a pas besoin de partir en vacances l'été, c'est toute l'année
- quand il a un 40 devant lui en bagnole, il l'insultes
- et quand c'est un 33, il l'insulte 2 fois plus
- le rugby, la pelote et le surf le suivent depuis qu'il est né
- il soutient Bayonne, Biarritz c'est pour les riches ils ne savent pas jouer en plus
- il roule moins cher avec l'Espagne à côté
- il boit moins cher
- il fume moins cher
- quand il débarque à Paris ou Marseille, il se sent comme Katixa/Ramuntxo qui sort du champ
- pour lui, les 5 premiers jours d'août, il ne vraiment plus où il habite
- le 14 juillet, c'est pas la fête nationale, mais la fin des San Fermines de Pampelune
- pour digérer il prend un digestif de patx ou manzana
- le foie gras c'est pas Labeyrie, c'es amatxi qui le fait
- il sait que la pitxuri, c'est pas qu'une chanson mais c'était une discothèque très réputée
- il rigole quand tout le monde croit qu'il fait toujours beau dans le sud...
- et quand il sait pourquoi le pays basque est si vert!
- il sait ce qu'est un pottok ou du axoa
- pour lui, la 'chambre d'amour', c'est pas un bordel...
- un de ses amis s'appelle Peio, Manex, Patxi ou Amaïa
- il rigole bien quand on te commande un sandwich o poulaaai! Nan, ici c'est pouléééé
- ses poils se hérissent quand tu suis un 75 qui a un autocollant '64' ou 'euskadi' collé aux fesses! et visse versa
- pour lui, tous les touristes qui viennent de plus de 200km à la ronde sont des parisiens
- il estime que le Pays Basque n'est pas à vendre, même si sa famille s'est enrichie en vendant ses terrains à des étrangers ou des provinciaux.
- tu as déjà vu un autocollant 'euskaraz badakigu' d ans un magasin
- il sait prononcer 'EUSKADI'
- il connait au moins les refrains de 2 ou 3 chansons basques
- il sait prononcer CORRECTEMENT Ibardin, Dantxaria, Zugarramurdi...
- il sait ce que sont le ttoro et le marmitako
- il explose quand pour parler des 'Bandas' le touriste parle 'des belles fanfares' ou quand il entend

il pique beaucoup votre Korizo?
- il a au moin 5 T-shirts Kukuxumusu, 64, TTilika ou Paseo
- il sait que le foulard se porte dès 22h le mercredi des fêtes de Bayonne et non pas avant!!
- et que le noeud de la cinta se fait à gauche!
- que la pala c'est pas une raquette en bois!
- il dit chipiron et pas calamar.
- il sait que l'omelette aux piments ça n'arrache pas forcément
- il sait ce qu'est un piment doux.
- il dit hein !!!! et pas comment
- il demande une poche pour ranger tes courses...
- il sait qu'au Pub La Frontera à Behobia, on y sert pas que des bières... et que les habitantes y sont très accueillantes
- il sait que le phare de Biarritz n'est pas seulement un lieu touristique…
- il sait que chaque week-end il y a une fête de village et tu sais à quelle date elles se situent
-il dit pas combientième mais quelieme !
- il sait prononcer ventrèche et pas vendrèche!!!
- il sait ce qu'est une plancha!!!
- il sait qui sont Pampi Laduche et Michel Etcheverry !!! (malheureusement, oui)
- il sait à quoi ressemble Bayonne autre que la nuit et pendant les fêtes
- il dit ANGLET (prononcer le t) et pas anglé !
- il boit du lait et pas du laiiiiiiiit,
- il sait porononcer kukuxumusu et lizarazu
- il sait ce que c'est qu'un ikurina
- il ne dit pas 'chichi' mais churros!!!!
- tu sais que ' SANGRIA GRATUITE ' est un groupe et non une dégustation Open Bar de Sangria.
- il ne touche pas au 51 mais au ricard ou à la sangria maison
- il dit txupit et pas shooter
- il a déjà entendu quelqu'un d'ailleurs dire que ça explose partout Pays Basque alors que tu sais pertinemment que c'est totalement faux


Message aux touristes de la part des Basques :

- même immatriculée 64, une voiture de location reste une voiture de location.
- arrêtez de dire « Oh comme c'est beau », on le sait.
- ne parlez pas de politique, vous êtes en vacances profitez, libérez vous l'esprit
- ne roulez pas à 20 Km/h sur les routes de montagne. Nos routes ne sont pas dangereuses comme en Corse
- ici le klaxon n'est là que pour dire bonjour.
- ne draguez pas les biarrotes, même nous on n'y arrive pas.
- ne nous lancez jamais de défis stupides sur notre capacité à tenir l'alcool, vous avez perdu.
- cessez de mettre des chaussettes avec vos espadrilles.
- d'ailleurs ne mettez pas d'espadrilles, on ne les mets qu'à la maison, pas dehors
- laissez toujours un pourboire, quelques centimes suffisent voir 1 € ou 2 € par personne
- ne faites jamais d'additions séparées au restaurant : arrangez-vous dehors.
- ne dites pas : « A Paris c'est moins cher ! »

 

 

 

 

 

 Voilà, c'était un petit trait humoristique d'un guide sur les Basques.

Rassurez-vous, les Basques apprécient tout le monde, que vous soyez blancs, beurs, noirs, nippons, grands, petits, gros, mince...

La seule chose que le Basque demande est d'être considéré comme une personne normale, comme vous en fait

On est tous égaux et vivons sur la même planète alors respectons nous pour vivre ensemble.

 

Message de David et Coralie : N'hésitez pas à nous poser des questions sur la prononciation de certains mots, nous préférons vous donner les bonnes prononciations plutôt que de voir quelqu'un hilare en face de vous ou qui vous guidera vers un mauvais chemin.

Nous en profitons pour dire que ce petit guide du Basque est également disponible en catalan, corse, breton... et oui le Basque aussi voyage.

 

Adio